Paprika, la critique...

Publié le par iftol

Paprika - Satoshi Kon - Sortie le 06 Décembre 2006.

Satoshi Kon, surtout connu pour son Perfect Blue, Millenium actress ou encore Tokyo Godfathers a souvent été consideré comme l'autre homme de l'animation japonaise, eclipsé par un très grand Hayao Myazaki. Il revient aux ecrans avec un magnifique trip visuel, laissons-nous tomber dans les bras de Paprika...

La Dc mini vient d'être volée ! Machine qui integre et enregistre les rêves, elle a un but psychanalytique et permet de comprendre et d'arreter les maux des patients mais serait nefaste entre de mauvaises mains, d'autant plus que la machine n'a pas été finallisée.

De plus en plus de personnes deviennent folles et se suicides...L'analyse de leur est des plus troublant.

Paprika,jolie nymphe onirique décide de mener l'enquête et de retrouver la Dc mini à l'aide de son alter-ego dans le monde réel en la jolie personne du dr Atsuko Chiba..

A l'instar d'un Scanner Darkly où la réalité se melait à aux delires psychotiques de drogués, dans Paprika, c'est le rêve qui trouble notre réalité...

Satoshi Kon nous offre un emerveillement de couleurs chaudes...son trait, un peu plus charnel qu'un Myazaki colle parfaitement au thème du rêve, et Paprika en est la parfaite incarnation. Guide idéalisée dans le pays des songes, elle se fonde au décor selon l'imaginaire du patient...

Imaginaire deluré qui offre à Satoshi Kon de mettre à l'ecran les fantasmes les plus fous !

Et il se lache le gaillard ! Les teintes principales font cotoyer le rouge infernal au bleu celeste, les cauchemars aux rêves...

Le cauchemar est d'ailleurs bien identifié par ce maelstrüm d'objets avançant sous forme de fanfare cacophonique avec une musique entêtante...Fanfare que l'on sent incontrollable et qui grandit sans retenue possible au fur et à mesure que la folie prend possession du patient...Cette scene m'a fortement rappelé celle d'Akira où cette "marche infernale" etait incarnée par des nounours qui grandissaient au fur et à mesure..brrrr.

A propos des references et des clins d'oeils, ceux-ci sont extrements nombreux et un seul visionnage du film ne suffit pas à tout capter.

Les auteurs, qui apparaissent sous forme de barmen dans le film ( eh oui, c'est bien eux ) en profitent pour declarer leur flamme aux 7e art avec de gros clins d'oeil à Tarzan et aux film d'aventures et d'espionnage,

Alors on peut trouver le film fouilli, moins accessible et comprehensible qu'un Perfect Blue mais qui peut se targuer d'une part de raconter son rêve avec précision et d'autre part de chercher une once de cohérence à tout ça. 

En Résumé Quand Paprika nous propose de sonder nos rêves et de vivre un songe eveillé, on ne peut refuser l'invitation.
Note

Publié dans Cinéma - Tv

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