Severance, Critique horriblement drôle !

Publié le par iftol

Severance - Christopher Smith - Sortie le 18 Octobre.

    

Le synopsis

Six personnes de la société de vente d'armes Palisade Defense se rendent à un week-end de paint-ball organisé par leur entreprise. Malgré l'étrangeté des lieux et les rumeurs qui s'y rapportent, le week-end démarre plutôt bien jusqu'à ce que les participants découvrent qu'ils sont devenus la proie de soldats d'élite légèrement dégénérés. Dès lors, ils vont devoir se battre pour leur survie et l'expression répandue dans leur business "tué ou être tué" va prendre tout son sens...

Devant une salle blindée, deux personnages aux allures nonchalantes font leur apparition.

 

Le réalisateur, Christopher Smith et un des acteurs, Danny Dyer (Steeve) prennent la parole. Après le blabla classique, deux phrases ponctuent le bref monologue de l’entrevue.  

Un cinglant « j’ai fait ce film pour emmerder Bush » lancé par le réalisateur resonne avec « vous allez faire faire dans votre froc » lancé par l’acteur.

 Ca donne le ton !

 

 

« Vous allez faire dans votre froc » - Danny Dyer (steeve)

Le film se veut être un bon mix entre l’horreur et le rire. Un mélange subtil entre un Scream ( quelques grammes d’humour sur fond d’horreur) et un Shawn of the Dead ( du gore sur un film drôle). Et on peut qu’il y parvient. Nous alternons bizarrement entre des moments de drolerie intense (le coup du pied, les scenarios sur l’origine du chalet, l’escapade du fossé des bimbos, le lance-roquette) et des moments de degoût intenses rivallisant facilement avec les pires films gores du moment.

On est surpris par la rapidité de transition entre ces deux emotions, les scenes s’enchainant sans discontinuer.

Le jeu des acteurs est suffisament solide parmi lequels on reconnaitra la blonde egerie des Scary Movie, et la mise en scene suffisament travaillée pour que l’on y croit. D’ailleurs, mon voisin de gauche avait du mal à rester sur sa chaise tant les sursauts etaient nombreux.

 

Même si l’on pouvait s’attendre à un humour anglais beaucoup plus poussé et travaillé, en ce qui concerne le gore, il est maitrisé. Ames sensibles s’abstenir car certains passages ( le tatouage notemment) sont particulièrement « difficile » et jouissifs. Car oui, on aime les eventrations, les courses poursuites dans une forêt hostile, le processus d’elimination de tous les protagonistes…

 

« J’ai fait un film pour emmerder Bush » - Christopher Smith ( le réalisateur).

Oui, le cinéma gore est reputé pour être une critique de notre monde, ainsi les premiers Romero n’est-il pas une critique sur la societé de consommation ?

Severance n’echappe pas à cela. Je tiens à rassurer les plus pessimistes d’entre vous, cela ne se voit à peine. Il s’agissait surtout de dire que « nous » sommes nos propres ennemis, et de bouclr la boucle en montrant que le commandant de dejantés utilise les armes que conçoient les victimes. Un petit rappel cassant fait à la politique internationale américaine, qui est victime de personnages qu’elle a elle-même batie ( Qui a dit Oussama ?).

 

Résumé

Très fun, gore à l’extreme et non denué de sens, ce film vous fera passer un moment affreusement drôle grace notemment à une mise en scene convaincante.

Avis

Publié dans Cinéma - Tv

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